Conseil Général de l’Essonne : souffrance au travail

Si le sujet évoqué était moins grave, on pourrait presque qualifier cette dépèche AFP d’amusante, tant il est surprenant de voir que ceux qui s’érigent généralement en donneurs de leçons ferait bien de se les appliquer à eux même !

La CGT dénonce la souffrance au travail au conseil général de l’EssonneEVRY, 16 décembre 2010 (AFP) – Manque de personnel, pression de la hiérarchie, ordres contradictoires, hausse de la masse de travail : la CGT a dénoncé jeudi dans un communiqué la dégradation des conditions de travail au Conseil Général de l’Essonne. »Depuis plus de trois ans les cas de souffrance au travail se multiplient au Conseil général de l’Essonne. Ces derniers mois plusieurs collègues ont menacé ou même tenté de mettre fin à leurs jours, jusqu’à l’irrémédiable survenu mi-octobre », indique ce communiqué.Contactée par l’AFP, la CGT a fait état d’un « problème général » qui « touche toutes les directions » et « va en progressant », et de la « difficulté à se faire entendre en interne ». »Pour les agents départementaux, la baisse des moyens humains, conjuguée à des méthodes d’encadrement descendantes et autoritaires génèrent de la souffrance au sein du personnel », indique la CGT dans le communiqué, ajoutant être « bien consciente de la baisse des moyens et de l’accroissement des charges transférées aux collectivités par le gouvernement ».Francis Chouat, vice-président (PS) du Conseil Général de l’Essonne, qui a mené le CHSCT dont les décisions ont été « entérinées avant-hier à l’unanimité, a précisé à l’AFP que « depuis deux-trois ans », pèsent, « de manière cumulative », la « montée en puissance du transfert des compétences » et « l’explosion de la crise et ses conséquences sociales ». »L’ensemble des services sociaux départementalisés répond à une demande croissante, avec des moyens qui se réduisent », a-t-il ajouté.Un audit social a été lancé, et sera mené par des consultants extérieurs. « On en attend des éléments objectifs, car on nous a beaucoup dit qu’on est dans le ressenti, et qu’on parle de cas isolés », ajoute la CGT.

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