Copé, l’UMP et le Parti Radical

A la veille du dîner Républicain organisé ce soir à Paris par Jean-Louis Borloo et qui d’après beaucoup de commentateurs pourrait être le point de départ d’une aventure centriste indépendante de l’UMP de la part du Parti de celui qui fut un temps préssenti pour diriger le Gouvernement de Nicolas Sarkozy, voir même d’une candidature de Jean-Louis Borloo en 2012, le nouveau patron de l’UMP, parti auquel le Parti Radical est associé s’est exprimé sur le sujet.

En voilà le compte rendu fait par l’AFP.

Copé ne veut pas croire que le Parti radical de Borloo quittera l’UMP

PARIS, 8 décembre 2010 (AFP) – Le patron de l’UMP Jean-François Copé a déclaré mercredi qu’il serait « extrêmement regrettable » que le Parti radical de Jean-Louis Borloo quitte le parti majoritaire, auquel il est affilié, estimant toutefois que les radicaux ne semblaient pas « se placer dans cette hypothèse ».

Dans la foulée du bureau politique hebdomadaire de son parti, le secrétaire général a reconnu lors d’un point-presse qu’il y avait un « malaise » chez les libéraux et les centristes de l’UMP, mais aussi au Parti radical, partenaire co-fondateur de l’UMP et grand oublié du dernier remaniement.

Son patron Jean-Louis Borloo, écarté pour le poste de Matignon, est resté silencieux depuis son départ du gouvernement mais a toutefois fait annoncer par ses amis radicaux qu’il quittait la vice-présidence de l’UMP. Il a également fait savoir que sa formation tiendrait un congrès en janvier 2011 pour se prononcer sur le maintien ou pas du contrat d’association qui la lie avec l’UMP.

Interrogé sur ce point, M. Copé a rappelé sa « relation personnelle » très ancienne avec l’ex-numéro deux du gouvernement et a expliqué qu’il lui avait encore tout récemment parlé « à plusieurs reprises ».

Pour les Radicaux, a-t-il expliqué, il y a « trois options ». Celle de « quitter complètement l’UMP », ce que les Radicaux selon M. Copé « semblent eux-mêmes exclure ». « Ce serait vraiment très, très regrettable et je pense qu’ils ne se placent pas du tout dans cette hypothèse », a-t-il insisté.

Quant aux deux autres options, il y a celle qui « consiste à ne prendre aucun poste de responsabilité » dans les instances dirigeantes de l’UMP, un pas déjà franchi par M. Borloo avec sa décision de quitter la vice-présidence de l’UMP.

Enfin, M. Copé a laissé ouverte la « troisième option » qui consisterait pour les Radicaux à s’associer à « la gouvernance générale de la maison ».

Selon lui, « le meilleur remède au malaise exprimé » est de veiller à ce que toutes les « sensibilités » de l’UMP soient « totalement impliquées dans les responsabilités » (fédérations, projet politique, investitures électorales).

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