Bilan carbone de Cécile Duflot

Avec les écolos français, une chose est certaine, on est plus souvent dans le domaine du « faites ce que je dis » que « faites ce que je fais »…

Dernier exemple en date, Cécile Duflot, candidate Europe Ecologie en Ile-de-France et grande pourfendeuse de ceux qui, d’après elle, ne feraient pas suffisament pour la sauvegarde de la planète.

C’est ainsi, que pour montrer l’exemple à un électorat toujours friand de « coups presse », Madame Duflot s’était rendue au sommet de Copenhague en train, afin de ne pas polluer notre planète en prenant un avion et en contribuant ainsi à allourdir notre bilan carbonne commun.

Alors certes oui, elle était rentrée, beaucoup moins médiatiquement il est vrai, en avion le lendemain, mais le plateau télé qui l’attendait pour 13h00 ne pouvait pas se tenir sans elle…

Et bien voilà que quelques jours après Copenhague, notre diva anti-carbone est partie en avion passer ses vacances de noël aux Maldives, terres ensoleillées et non encore disparues du fait du réchauffement climatique lié à l’excès de production de carbone (justement) auquel elle a ainsi contribué…

Cette information sortie par « Le canard enchainé » a eu le don, semble-t-il d’énerver la candidate…

Il est vrai que les iles Maldives sont une destination prisée de ceux de nos compatriotes qui peuvent s’offrir quelques jours de rêves dans ce petit coin de paradis terrestre.

N’empêche, il est loin le temps ou les écolos français vivaient dans le respect des conseils qu’ils prodiguaient aux autres, se chauffant aux granulés, buvant de l’eau de pluie récupérée accompagnée des légumes sans produits chimiques cultivés au fond du jardin, mais enrichis grâce à leurs propres compost, se tricotaient eux même des pulls grâce à la laine récupérée sur leurs moutons dont ils usaient du lait pour confectionner des fromages maisons dont vous me direz des nouvelles, refusaient d’employer des moyens de transports modernes mais polluants pour leur préférer la bicyclette…

Aujourd’hui, comme tout le monde, nos écolos utilisent des téléphones portables producteurs d’ondes, se servent d’ordinateurs aux puces difficiles à recycler, portent des vêtements fabriqués dans de lointaines contrées et ils prennent l’avion, même si ils ne s’en vantent pas…

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