Borloo marque sa différence

Je vous laisse découvrir ci dessous la dépèche AFP publiée samedi dernier en fin de journée et dans laquelle, sur un certain nombre de sujets de société, lePrésident de notre mouvement, Jean-Louis Borloo, marque sa déifférence et ses désaccords avec l’actuel Président de la République.

Chômeurs, homosexuels: Borloo « pas d’accord » avec les propositions Sarkozy.

PARIS, 11 février 2012 (AFP) – Jean-Louis Borloo a exprimé son désaccord avec Nicolas Sarkozy sur le référendum sur les droits des chômeurs et sur les droits des homosexuels, à l’occasion d’un déplacement à Valenciennes du secrétaire d’Etat au Logement Benoist Apparu, a rapporté samedi le Figaro.

« Nicolas prend des positions qui vont m’obliger à réagir. Moi, je ne suis pas d’accord », a tonné vendredi le président du Parti radical lors d’un déjeuner avec une dizaine d’élus locaux de la majorité, dont la sénatrice Valérie Létard et Cécile Gallez, qui fut sa suppléante à l’Assemblée nationale.

L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy avait notamment en ligne de mire la question du mariage des couples homosexuels auquel le chef de l’Etat s’est dit opposé.

« Que la droite française se ridiculise autant qu’elle s’était ridiculisée sur le Pacs ! Je suis contre la discrimination. L’égalité des hommes est consubstantielle de la laïcité », a-t-il lancé, en répondant à Cécile Gallez, maire de Saint-Saulve, qui lui disait ne pas vouloir personnellement « marier deux hommes ». « Mais tu demanderas à ton adjoint de le faire », lui a-t-il rétorqué.

Sur la forme, l’ancien ministre de l’Ecologie, qui avait défendu l’idée d’un virage social du gouvernement sans être entendu, s’est également montré hostile à un référendum sur les obligations des chômeurs proposé par Nicolas Sarkozy. « Si Mitterrand avait organisé un référendum sur la peine de mort, jamais elle n’aurait été supprimée », a-t-il argumenté, avant de laisser entendre qu’il n’est pas souhaitable d’interroger les Français sur des questions économiques et sociales comme l’envisage le président, selon les propos rapportés par Le Figaro.

Selon le quotidien, Benoist Apparu se serait démarqué de Jean-Louis Borloo en déclarant après ce déjeuner : « Il faut savoir si on veut gagner ou si on veut perdre. Il n’y a pas de place pour les états d’âme. C’est au candidat de définir sa stratégie et son programme. Et, nous tous, on doit faire bloc. »

Vendredi, Dominique Paillé, membre du Parti radical, avait également pris ses distances, dans un tweet, avec les propositions du chef de l’Etat : « Attention ! A trop chasser sur les terres populistes, ce sera la rupture avec l’électorat centriste humaniste », a écrit l’ex-porte-parole adjoint de l’UMP. Il a ensuite confié à l’AFP : « Ce n’est pas un projet de société mais un virage très dangereux ».

Samedi, le sénateur radical et président du Conseil général de la Meuse Christian Namy a annoncé sur France 3 qu’il soutiendrait le candidat du Modem à la présidentielle François Bayrou. « On a besoin d’une République réconciliée, une République qui tienne compte, qui accueille, qui instruit, qui soutienne ceux qui connaissent des problèmes » et « François Bayrou semble bien être l’homme d’une autre voie », a-t-il justifié.

Auparavant, le sénateur radical du Cantal, Pierre Jarlier, et la fédération de Savoie du Parti radical avaient déjà pris position en faveur du candidat du Modem.

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