Crise en Essonne : Après Faurecia et Altis c’est Avery Dennison

avery_dennison-logoLa crise frappe partout et l’Essonne n’est pas épargnée… Après Faurecia et alors que la situation d’Altis est inquiétante, c’est l’entreprise Avery Dennison qui a annoncé il y a quelques jours la fermeture de son site essonnien et le licenciement de 24 personnes.

Ainsi, dix-sept salariés de l’entreprise d’étiquettes adhésives Avery Dennison de Sainte-Geneviève-des-Bois qui doit fermer ont entamé une grève de la faim vendredi dernier. 11 d’entre eux la poursuivraient toujours.

Ils ont fait avant-hier le déplacement en car jusqu’au siège social français de cette entreprise américaine, situé à Champs sur Drac, près de Grenoble, dans l’Isère, ce qui leur a permis d’être écoutés par les dirigeants de l’entreprise.

Ils entendent protester contre la fermeture de leur usine entraînant 24 licenciements pour raisons économiques et les primes de départ proposées jugées « dérisoires » qui seraient à hauteur de 11.000 € là ou ils réclament des primes comprises entre 35 et 40.000 €.

Bien que cela ne soit que peu de chose, je les assure de tout mon soutien.

Par ailleurs, alors que l’Etat mobilise des sommes importantes dans le cadre de son plan de relance, je m’interroge sur les dispositifs qui sont mis en place ou pourraient être mis en place par le Conseil Général de l’Essonne et par le Conseil Régional d’Ile-de-France pour participer à cet effort et/ou pour essayer de venir en aide aux salariés et aux entreprises en difficultés sur notre territoire.

Je pense en effet que ces deux collectivités, dotés de budgets particulièrement importants pourraient développer de véritables politiques dans ce domaine au travers des compétences qui sont les leurs, notamment en termes de formation professionnelle, d’action sociale, de développement économique, d’aménagement du territoire… plutôt que de chercher comme le fait sur son site le Conseil Général de l’Essonne a récupérer le malheur des salariés (http://www.essonne.fr/emploi_economie_recherche/actualites/visualiser/faurecia_altis_la_colere_des_salaries_a_la_hauteur_de_leur_desillusion/).

Je m’étonne d’ailleurs que ni l’une ni l’autre n’ait jugée opportun de mettre en place (et de communiquer) sur de véritables ambitions dans ce domaine en créant, ainsi que l’a fait le gouvernement une gestion transversale de leurs services afin de mobiliser tous leurs efforts sur cet objectif prioritaire, ni de mettre en place de véritables partenariats avec l’Etat.

Plutôt que de critiquer ce que fait le gouvernement sur ce sujet qui nécessite l’union de toutes les forces politiques de notre pays, je préfèrerai que nos exécutifs départementaux et régionaux laissent de côté les approches politiciennes et se coordonnent avec lui afin d’abonder les efforts qui sont faits par ce dernier.

Dénoncer les autres, c’est bien, travailler avec eux pour essayer de faire évoluer les choses, c’est mieux…

Il est d’ailleurs stupéfiant que lorsque l’on tape « plan de relance en Essonne » ou « plan de relance en Ile-de-France » sur Google (je l’ai fait hier), la 1ère page ne voit apparaître ni le Conseil Général, ni le Conseil Régional !!!

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0 Responses to Crise en Essonne : Après Faurecia et Altis c’est Avery Dennison

  1. bj33 says:

    Bonjour,

    vous pouvez rajouter à la liste les 112 postes supprimés à Chilly Mazarin aprés la vente par Deutsche Post / DHL de l’ancienne structure « Koba ». Deutsche Post fait des bénéfices, distribue des dividendes mais liquide à tour de bras.

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