Des mots et des maux

Actualité chargée sur le front des régionales cette semaine avec les suites de la saga du Languedoc-Roussillon entre Georges Frêche et Martine Aubry.

Ainsi, suite à la décision de cette dernière d’investir pour le PS la Maire de Montpellier, le Président sortant, soutenu par le PS local a estimé que « Martine Aubry veut un bras de fer avec le peuple de gauche du Languedoc-Roussillon : elle va le perdre ». En effet, pour ce dernier, il serait victime d’une sorte de complot de la part de la dame du nord : « dans cette affaire, elle m’instrumentalise pour préparer sa campagne présidentielle ».

Voilà qui est rassurant. Si d’aventure au soir du 21 mars, les électeurs ne lui avaient pas renouvellés leurs confiance, Georges Frêche, à 72 ans ne sera pas contraint de prendre sa retraite dans une quelconque RPA Montpellieraine, il pourra se reconvertir en scénariste pour une ultime saison de « X Files »…

Cette présidentielle, qui serait la source de tous les soucis de Georges le débonnaire, parlons-en justement.

Elle n’a beau être que dans deux ans, elle fait déjà saliver…

DSK des USA qui sur médiatise ses apparitions françaises afin d’essayer de soigner son image d’homme d’état reconnu internationallement, Martine de Lille qui rêve d’un grand chelem qui lui servirait de tremplin, Ségolène du Poitou qui « économise » Georges Frêche et la puissante fédération du Languedoc-Roussillon et essaie de se placer en éclaireuse d’une ouverture au centre en achetant les élus du MODEM dans sa région, François de Corèze qui espère que tout ce petit monde se casse la figure…

Et puis, il y a Manuel Valls qui résume a sa façon la situation : « Au fond, c’est assez normal que ceux qui ont du talent, qui pensent qu’ils ont la capacité d’être Président de la République soient candidats ».

Pense-t-il a lui ou aux autres candidats putatifs précité ?

Martien Aubry a raté sa carrière. Elle est passée à côté de sa vie en quelque sorte.

Elle s’est trompée de voie lors de ses 1ers rendez vous avec un conseiller d’orientation.

L’ENA, la politique, c’est bien, mais ce n’était pas pour elle. Elle aurait préférée être animatrice télé, du genre maitresse tape dur tout droit sortie d’un donjon gothique, maltraitant à plaisir des invités victimes consentantes comme le faisait Laurence Boccolini qui est à la télévision grand public ce que Marylin Manson est au rock.

Ainsi, après avoir vu le Président de la République sur TF1, le naturel pris le pas sur la raison et elle laissa échapper un vibrant « On attendait sacrée soirée et on a eu Le maillon faible! ».Un autre qui pense beaucoup à la présidentielle et pour qui la remontée du PS n’est pas rose, c’est François Bayrou. En effet, ce regain du PS contribue à faire chuter son MODEM sous les 4 % d’intention de vote. Même sa Vice-Présidente, Corinne Lepage, ancienne Ministre de Jacques Chirac, reconvertie depuis dans l’écologie politique, sorte de mascotte pour parti en voie de disparition ne s’y est pas trompée « il est clair qu’il faudra tirer toutes les conséquences de choix stratégiques désastreux »

Comme dirait Martine de Lille, ça promet une « sacrée soirée » le 21 mars, une sorte de nuit des longs couteaux à la sauce centriste béarnais…

Enfin, pour terminer cette rubrique hebdomadaire, je vous propose d’aller voyager.

En Israël tout d’abord ou le tango moyen-oriental est assez différent du tango argentin.

Ainsi, Benjamin Netanyahu, évoquant le rôle des Etats-Unis pour obtenir une reprise des négociations de paix avec les Palestiniens a eu cette jolie formule : « On a coutume de dire qu’il faut être deux pour danser le tango, au Moyen-Orient il faut parfois être trois, ou moins pour commencer à danser, et après je suppose qu’on pourra continuer à danser en couple ».

En Angleterre ensuite, ou l’on vient d’apprendre qu’Edith Piaf s’était réincarnée en Tony Blair.

En effet, le fameux « rien de rien, je ne regrette rien » de la titi parisienne la plus célèbre du monde vient d’être adaptée à la sauce à la londonienne par l’ancien 1er Ministre de sa très gracieuse majesté qui défendant l’engagement des troupes britanniques en Irak devant une commission d’enquête, conclu par un vibrant hommage à la môme : « Si c’était à refaire, je le referai »;

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