L’internationale va se faire voire chez les Grecs

Ce qui m’a toujours fasciné chez les socialistes Français, c’est leur passion pour cette fameuse internationale socialiste, sorte de serpent de mer désuet, hérité du temps du communisme ou les disciples de Lénine rêvaient encore du matin du grand soir…

Cela, c’était avant qu’ils ne cèdent tous aux délices du capitalisme…

Aujourd’hui, elle ne constitue plus qu’une sorte d’amicale permettant de voyager à travers le monde dans ce que l’on pourrait qualifier de « tourisme politique » et qui surtout a permis à tous les dictateurs, pourvu qu’ils se réclament « de gauche », de recevoir la bénédiction de nos leaders socialistes Français.

Pour ne citer qu’un des soubresauts les plus récent, comment ne pas se souvenir de l’embarras du PS face à un Laurent Gbagbo dont les crimes sortaient au grand jour.

Cet « internationalisme » de coeur, on le retrouve également avec ce besoin de se chercher à l’étranger des adoubements et des références à des camarades qui auraient déjà fait leurs preuves…

Maintenant que Tony Blair n’est plus socialement fréquentable (contrairement à la période suivant sa 1ère élection à la tête du Royaume Uni ou il faisait office de référence, bien que les points de ressemblance entre lui et notre PS bien Français n’étaient pas flagrant), il reste Lula ou Zapatero;

Un « ex » qui vient des courants alter mondialistes et un « futur ex » tant il est rejeté par les Espagnols qu’il a conduit à la quasi banqueroute…

C’est en tout cas ces deux là que François Hollande, nouvellement désigné candidat du PS à la présidentielle s’est empressé d’aller voir pour se tailler un costume d’homme d’Etat reconnu par ses pairs étrangers.

Curieusement, il n’est pas (encore) allé voir le Premier Ministre Grec, socialiste lui aussi, Monsieur Papandréou.

Ce dernier, en refusant de valider le plan de sauvetage que la France et l’Allemagne ont péniblement fait accepter à l’Europe et que nous, pauvres contribuables Français allons payer, en se terrant derrière un référendum qui lui évite de prendre toute décision courageuse, vient peut être de porter un coup fatal à l’Europe et probablement à son pays…

Un nauffragé en train de se noyer qui refuse de prendre la main qu’on lui tend, voilà une bien curieuse image.

En ces temps pré-présidentiels quel bel exemple de courage politique. De quoi, en tout cas, permettre aux électeurs de méditer avant d’aller voter pour un candidat socialiste…

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One Response to L’internationale va se faire voire chez les Grecs

  1. Neb says:

    je vois mieux voir que voire bien que cela ne s’entende pas

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