On ne connait ses amis que le jour ou l’on en a besoin

On ne connait vraiement ses amis que le jour ou l’on en a besoin.

C’est la cruelle découverte que vient de faire DSK qui était invité hier à la soirée d’anniversaire organisée rue Saint-Denis (ça ne s’invente pas !) par Julien Dray, qui lui, à au moins le courage de ne pas renier ses amis…

Sur le pourquoi de cette fête d’anniversaire organisée avec de nombreux pontes du PS par Julien Dray entre les deux tours de la présidentielle plutôt que début mars (« Juju » est du 5 de ce même mois), on pourrait se poser bien des questions, mais je ne le ferai pas ici.

Par contre, j’ai trouvé particulièrement amusant d’apprendre par l’AFP que nombreux étaient les autres éléphants invités à cette joyeuse sauterie : Manuel Valls (ancien plus grand soutien de DSK qui a justifié sa candidature aux primaires du PS par le retrait de son champion), Pierre Moscovici (proche si il en est de DSK dont il faisait figure de « porte flingue » pendant des années et dont le ralliement à François Hollande a marqué le soutien des Strausskahniens) et l’inénarrable Ségo du Poitou qui rêve désormais de quitter le chabichou pour aller piailler au perchoir de l’Assemblée…

J’ai trouvé triste et minable d’apprendre par cette même dépèche de l’AFP que ces trois brillants socialistes avaient quitté la soirée lorsqu’ils y virent leur ancien ami DSK.

Les trois ont soutenu, admiré DSK.

Ils étaient prêt à tout jusqu’à la soirée du Sofitel de New-York pour assurer leurs places dans la nouvelle cours de celui que tout le Parti Socialiste voulait placer à la tête de l’état.

Ils étaient inévitablement au courant que DSK était, pour se contenter d’un euphémisme, un libertin au train de vie de millionaire et aux riches amitiés qui finançaient ses « soirées de travail ».

Le nom de l’un de ces trois ténors du nouvel état que nous promet François Hollande est parait-il cité dans les soirées hautes en couleurs dudit DSK…

Et voilà que ces trois prix de vertus ont préférés fuir cette soirée en tenant d’ailleurs des propos peu amène à l’encontre de « Juju » qui les auraient mis en danger en risquant de les faire photographier avec leur ancien ami à l’étoile palie…

Pauvre France qui se prépare peut être à subir pendant 5 ans un Etat ou des gens aussi vertueux et courageux que nos trois larons tiendront des rôles essentiels !

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3 Responses to On ne connait ses amis que le jour ou l’on en a besoin

  1. maxou le montrelaid says:

    Les amis c’est comme les freins et les assurances c’est quand on a besoin que l’on s’apercoit qu’ils sont bons

  2. gillou says:

    C’est clair que les vrais socialistes sont rares et que l’Essonne est un joli panier de crabe, plain de courage à vous.

  3. de la mata jeanpaul says:

    Salut la Force One de Mennecy,

    Exact

    Qu’est-ce que ce devait être excitant pour le spécialiste de la classe politique Française à l’état pur, de la bagatelle cachée et soi-disant honnie par tous les siens, quand elle est découverte,, d’être invité dans un lieu qui s’appelle Rue St-Denis…la classe le DSK quand même…hé hé ?

    PS: J’ai toujours envié ces politiques ,quel que soit leur passion et parti politique …qui attire de DSK à Besson,etc… l’élément féminin qui à 99 % ne se plaint pas…Mais quel est leur secret ?

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