Heureusement pour Ségolène Royal, le ridicule ne tue pas

Décidément, avec Ségolène Royal on n’est jamais déçu. C’est comme à la Samaritaine, il se passe toujours quelque chose.

En ce qui me concerne, je crains même que, au rythme ou elle enfile les gaffes, si je n’y prends pas garde, elle devienne l’un des principaux sujets de mon blog…

Alors de quoi s’agit-il cette fois ci me direz-vous ?

Et bien, Madame Royal, toujours en mal de faire parler d’elle a jugé opportun d’annoncer samedi à la presse esbaudie par tant d’audace ou plutôt d’inconscience avoir, par lettre, présenté des excuses à Jose Luis Zapatero, président du gouvernement espagnol, pour ce qu’elle a qualifié de « propos injurieux » le concernant, imputés à Nicolas Sarkozy et démentis par l’Elysée.

Décidément, en terme journalistique, Madame Royal est vraiment une bonne cliente. Même quand on pense qu’il ne se passe rien et qu’elle n’a rien à dire, elle trouve le moyen de créer une nouvelle polémique en se moquant complètement des éventuelles conséquences de ses propos.

Cette déclaration est d’autant plus curieuse qu’un Député de gauche (PCF me semble-t-il) que j’entendais sur i télé avant-hier soir déclarait lui-même que les propos prêtés au Président de la République avaient été déformés.

Qu’importe à Madame Royal que les propos aient été tenus ou non, il existait un espace pour faire parler d’elle, elle s’y est jeté tête baissée.

Qu’importe qu’une nouvelle fois elle déshonore notre pays en se flagellant sur la scène internationale pour des fautes imaginaires, elle pouvait sur-réagir avant la direction du PS, elle s’est empressée de le faire.

Qu’importe qu’elle ait été candidate à la Présidence de la République, devant ainsi faire preuve, à mon sens, d’un minimum de sens des responsabilités, elle avait la possibilité de s’ériger en madone des repentants pour compte de tiers, elle à aussitôt pris la plume.

Qu’importe le recours à des méthodes mêlant démagogie, mensonges et approximations qui ont partout fait le bonheur des populistes de tous bords au fils des temps, elle pouvait retrouver la une de journaux qui l’avaient délaissé quelques jours au profit de Monsieur Strauss Kahn, elle s’est jeté sur la première occasion.

Qu’importe le ridicule, après tout  il ne tue pas, elle ne risque donc rien !

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