Le PS, vieux parti bonapartiste

La France, particulièrement sous la 5ème République qui a été voulue et conçue ainsi par son fondateur est d’essence Jacobine, Bonapartiste et par héritage Gaulliste.

Même un peu plus décentralisées aujourd’hui depuis les lois de 1982 et 2004, nos structures institutionnelles, en sont les garantes.

La presse dans son ensemble qui, il n’y a pas d’autre mot, em… à longueur d’émmissions spéciales la province lorsque les parisiens enneigés ne peuvent plus circuler en est le témoin à charge.

Les partis politiques en sont les fidèles exécutants, y compris ceux qui s’auto prétendent modernes comme le PS ou les verts et dont certains des membres n’ont de cesse de plaider pour une sixième république.

Au PS comme à l’UMP, l’exercice du pouvoir se fait à Paris.

C’est traditionnel à droite, que ce soit du temps des défuntes UDF et RPR ou aujourd’hui avec l’UMP et le Nouveau Centre.

Les constitutions de listes lors des élections régionales de 2004 et 2010, lors des européennes de 2004 et de 2009, certain parachutages dans des circonscriptions acquises de candidats qui en ignoraient jusqu’à l’existence en sont des exemples qu’il serait fastidieux de tous citer ici tant la liste en serait longue.

Et bien, c’est avec amusement que je constate aujourd’hui que le PS et les verts ne fonctionnement pas différemment, qu’ils sont victime des mêmes attitudes parisianistes, hors d’âge et stériles !

Ainsi, le Conseil National du PS vient ce week-end de maintenir la tête de liste départementale pour les sénatoriales en Essonne à un Jean-Vincent Placé, élu vert à la très haute opinion de lui même mais qui a la génante caractéristique d’être honni de tous les élus PS du département qui représentent 80 % du corps électoral de la gauche aux sénatoriales.

Cette décision autoritaire, imposées par la capitale aux lointaines colonies risque fort de créer une chouanerie du PS essonnien.

Je ne vois pas comment, une fois les échéances cantonales du mois de mars passées,  un Michel Berson, Président sortant du Conseil Général, désigné par les militants PS du département pour conduire la liste Sénatoriale, homme dont c’est le dernier combat politique, soldat que son parti a cherché à mettre à mort politiquement tel une sorte de Colonel Kurtz devenu génant, élu à qui le PS n’a rien à proposer en échange d’un retrait pourrait accepter cet état de fait.

Sans trop prendre de risque, je peux donc affirmer qu’à 99 %, Michel Berson sera candidat, avec, à mon sens, une base électorale bien plus forte que celle du candidat « officiel ».

Il en est de même de la Sénatrice socialiste sortante, Madame Campion, reléguée dans le cadre de cet accord à la 4ème place qui n’a aucune chance d’être éligible…

Congédiée, virée, sans même que la DRH Aubry n’ait eu la courtoisie de la recevoir pour lui signifier les raisons de sa mise au rebut !

Seconde inconnue, Francis Chouat.

Autant il était clair que ce dernier ne se serait jamais présenté contre un Michel Berson investit contre lui par les militants socialistes Essonnien, autant il pourrait imaginer se présenter (Avec Claire-Lise Campion ?) contre un candidat vert imposé par les instances nationales du PS et refusé par les militants et contre un Michel Berson lui même candidat dissident.

Si l’on tient compte d’une possible liste du Parti de Gauche, ce sont pas moins de 4 listes qui pourraient se présenter à gauche lors du 3ème jeudi de septembre 2011.

Bilan.

En Essonne, il existe 5 sièges de Sénateur à pourvoir.

A droite, du fait des difficultés qu’a l’UMP à jouer son rôle de médiateur, à anticiper les conflits plutôt qu’à les aviver, plusieurs listes s’affronteront (de 3 à 6 selon les cas de figure).

Dans ce cadre, une liste unique à gauche assurerait à la gauche de garder les 3 sièges qu’elle détient aujourd’hui.

A l’inverse, une division à gauche comparable à celle de la droite pourrait bien permettre à nos couleurs de remporter 3 sièges !

Bien joué la rue de Solférino !

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2 Responses to Le PS, vieux parti bonapartiste

  1. 91540 says:

    Encore une fois, merci de traiter ces questions. Ces informations concernant les « primaires » des partis pour le Sénat ne figurent quasiment nulle part. Et 5 Sénateurs devront représenter et défendre les Essonniens…

  2. descendant bonaparte says:

    bonjour,
    Désagréable nouvelle pour la France dans les prévisions de Nostradamus.
    En effet,il a été prévu une catastrophe nationale dans un quatrain de l’année 2011
    dans la france qui se bat avec un courage étonnant pour accroitre la vigueur de la France
    comme les grands partis politiques élus depuis des années pour améliorer l’économie et la situation des activités dans l’Europe.C’est vraiment quelquechose à laquelle on ne s’attendait pas dans la situation actuelle du monde politique car notre grand et illustre homme d’une énergie débordante prêt à aider chaque citoyen français pour le rendre heureux doit être malheureusement dans la situation désagréable pour chaque personne qui a voté pour lui dans l’espoir de voir le pays grandir,tué par une personne.
    très cordialement.

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La France, particulièrement sous la 5ème République qui a été voulue et conçue ainsi par son fondateur est d’essence Jacobine, Bonapartiste et par héritage Gaulliste.

Même un peu plus décentralisées aujourd’hui depuis les lois de 1982 et 2004, nos structures institutionnelles, en sont les garantes.

La presse dans son ensemble qui, il n’y a pas d’autre mot, em… à longueur d’émmissions spéciales la province lorsque les parisiens enneigés ne peuvent plus circuler en est le témoin à charge.

Les partis politiques en sont les fidèles exécutants, y compris ceux qui s’auto prétendent modernes comme le PS ou les verts et dont certains des membres n’ont de cesse de plaider pour une sixième république.

Au PS comme à l’UMP, l’exercice du pouvoir se fait à Paris.

C’est traditionnel à droite, que ce soit du temps des défuntes UDF et RPR ou aujourd’hui avec l’UMP et le Nouveau Centre.

Les constitutions de listes lors des élections régionales de 2004 et 2010, lors des européennes de 2004 et de 2009, certain parachutages dans des circonscriptions acquises de candidats qui en ignoraient jusqu’à l’existence en sont des exemples qu’il serait fastidieux de tous citer ici tant la liste en serait longue.

Et bien, c’est avec amusement que je constate aujourd’hui que le PS et les verts ne fonctionnement pas différemment, qu’ils sont victime des mêmes attitudes parisianistes, hors d’âge et stériles !

Ainsi, le Conseil National du PS vient ce week-end de maintenir la tête de liste départementale pour les sénatoriales en Essonne à un Jean-Vincent Placé, élu vert à la très haute opinion de lui même mais qui a la génante caractéristique d’être honni de tous les élus PS du département qui représentent 80 % du corps électoral de la gauche aux sénatoriales.

Cette décision autoritaire, imposées par la capitale aux lointaines colonies risque fort de créer une chouanerie du PS essonnien.

Je ne vois pas comment, une fois les échéances cantonales du mois de mars passées,  un Michel Berson, Président sortant du Conseil Général, désigné par les militants PS du département pour conduire la liste Sénatoriale, homme dont c’est le dernier combat politique, soldat que son parti a cherché à mettre à mort politiquement tel une sorte de Colonel Kurtz devenu génant, élu à qui le PS n’a rien à proposer en échange d’un retrait pourrait accepter cet état de fait.

Sans trop prendre de risque, je peux donc affirmer qu’à 99 %, Michel Berson sera candidat, avec, à mon sens, une base électorale bien plus forte que celle du candidat « officiel ».

Il en est de même de la Sénatrice socialiste sortante, Madame Campion, reléguée dans le cadre de cet accord à la 4ème place qui n’a aucune chance d’être éligible…

Congédiée, virée, sans même que la DRH Aubry n’ait eu la courtoisie de la recevoir pour lui signifier les raisons de sa mise au rebut !

Seconde inconnue, Francis Chouat.

Autant il était clair que ce dernier ne se serait jamais présenté contre un Michel Berson investit contre lui par les militants socialistes Essonnien, autant il pourrait imaginer se présenter (Avec Claire-Lise Campion ?) contre un candidat vert imposé par les instances nationales du PS et refusé par les militants et contre un Michel Berson lui même candidat dissident.

Si l’on tient compte d’une possible liste du Parti de Gauche, ce sont pas moins de 4 listes qui pourraient se présenter à gauche lors du 3ème jeudi de septembre 2011.

Bilan.

En Essonne, il existe 5 sièges de Sénateur à pourvoir.

A droite, du fait des difficultés qu’a l’UMP à jouer son rôle de médiateur, à anticiper les conflits plutôt qu’à les aviver, plusieurs listes s’affronteront (de 3 à 6 selon les cas de figure).

Dans ce cadre, une liste unique à gauche assurerait à la gauche de garder les 3 sièges qu’elle détient aujourd’hui.

A l’inverse, une division à gauche comparable à celle de la droite pourrait bien permettre à nos couleurs de remporter 3 sièges !

Bien joué la rue de Solférino !

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One Response to Le PS, vieux parti bonapartiste

  1. 91540 says:

    Encore une fois, merci de traiter ces questions. Ces informations concernant les « primaires » des partis pour le Sénat ne figurent quasiment nulle part. Et 5 Sénateurs devront représenter et défendre les Essonniens…

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