Mots d’ici

N’en doutons plus, n’en doutons jamais, Jean-François Copé a non seulement l’envie affirmée de devenir Président de la République, mais il en a aussi la verve.

Pour preuve cet réplique qu’il a eu samedi 18 septembre lorsque Francis Elu, un Conseiller Général PS lui disait qu’il n’avait pas l’habitude de le voir là lors d’une inauguration a qui il lança un « Tu ne viens pas aux mêmes endroits que moi, connard » qui n’est pas sans rappeler une présidentielle et inoubliable visite du salon de l’agriculture.

La semaine qui s’achève aura aussi connue la poursuite de la drôle de guerre qui oppose la République Française et le Grand Duché du Luxembourg depuis que Viviane Reding s’en est pris à la politique Française à l’encontre des Roms.

Dans ces échanges, la palme de la finesse revient sans nul doute au Sénateur-Maire de Compiègne à Philippe Marini, qui déclarait « J’aurais préféré qu’en 1867, Napoléon III et Bismarck aient un entretien qui débouche autrement et que le Luxembourg n’existe pas »… Inutile de préciser que cette déclaration qui, d’après son auteur, aurait été mal interprété, n’a pas contribué au réchauffement entre nos deux pays.

Autre sourire avec la Secrétaire Nationale des Verts, Cécile Duflot qui lors de dernière réunion de son parti avant fusion avec Europe Ecologie, s’est lancée dans un parallèle footbalistique du plus grand intérêt : C’est un « jour historique pour les Verts, nous sommes en tête du championnat de Ligue1″…

Dommage qu’elle n’ait pas poursuivi le parrallèle plus loin : Transferts et salaires aux montants exorbitants : Combien les verts demanderont-ils de circonscriptions au PS, dopages : quelle politique en faveur des drogues, insultes de vestiaires : débats partisans enflammés, prostitution de luxe et nuits jet set…

De quoi faire rêver les électeurs d’Europe Ecologie…

Enfin, comment ne pas parler cette semaine de la remise du prix « humour et politique » 2010.

Lauréate… Eva Joly pour sa formule: « Je connais bien Dominique Strauss-Kahn, je l’ai mis en examen »… Faut-il en rire ou en pleurer, surtout lorsque l’on sait que le dit DSK fut reconnu innocent mais a faillit voir sa carrière détruite par l’acharnement d’une femme qui ne prouva ainsi que sa capacité à se tromper pour le plus grand malheur des autres…

Le jury a également décerné un prix spécial au Président du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon Georges Frêche, pour sa déclaration : « Des gens intelligents il y en a 5 à 6%; moi je fais campagne pour les cons ».

C’est injuste, je pense que Georges le Languedocien aurait mérité d’être classé pour au moins une demi douzaine de ses sorties !

Le « prix des internautes » a été concédé à Frédéric Mitterrand pour la phrase: « Quand on m’appelle Monsieur le Ministre, j’ai toujours l’impression que Jack Lang va surgir derrière moi ».

Qu’il se rassure, il n’est pas le seul a qui cela est arrivé !

Deux « prix de l’encouragement » ont aussi été décernés.

Le premier revient au Député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca pour sa formule: « Il n’y a pas besoin d’être de droite ou de gauche pour dire des conneries ».

Le second va à Claude Goasguen, Député-Maire UMP du XVIe arrondissement de Paris : « Une chose est sûre, ce ne sont pas nos suppléants qui vont nous pousser à nous faire vacciner contre la grippe A ».

Rappelons qu’en 2009, c’est le Bertrand Delanoë qui l’avait emporté avec cette sortie: « Le vrai changement au PS, ce serait de gagner », une phrase qui reste encore et toujours d’actualité !

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One Response to Mots d’ici

  1. Diane91 says:

    Article rafraichissant. Nos politiques ont de l’humour (souvent malgré eux !).

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