Mots sur maux

L’actualité de la semaine hexagonale ne s’est pas franchement distinguée de ses devancières : ramaniement, affaires Kerviel et Bettancourt, retraites… ont été les pricipaux sujets développés.

Au grand jeu du qui part/qui reste au Gouvernement, il y a ceux qui s’accrochent à leur marocain, le crient à tue tête et sont prêt à tout les renoncements pour conserver une once de pouvoir, de véhicule de fonction et d’officiers de sécurité comme… Allez je ne suis pas là pour donner des noms, mais vous avez tous le droit de me faire part de vos propositions !

Et puis, il y a ceux qui préfèrent annocer leur départ comme quelque chose de choisi.

Loin des polémiques créées par un Bernard Kouchner qui après avoir trouvé la place bien agréable pendant plus de 3 ans cherche à préparer sa sortie en mordant celui qui l’a fait roi, je trouve assez noble l’attitude d’un Dominique Bussereau.

Le Secrétaire d’Etat aux Transports, Muinistre sans discontinuer depuis 2002 (Comme Michèle Alliot-Marie et Jeran-Louis Borloo) annonçait ainsi sa sortie du Gouvernement sur RTL : « Je pense qu’au bout de huit ans et demi, il faut se re-ioder ».

Pendant ce temps, la réforme des retraites donne lieu à tous les excès.

Une seule phrase retenue parmi d’autres, celle du Sénateur Vert Jean Desessard à Eric Woerth : « Vous êtes le ministre de la réclame, vous nous avez fait un spot publicitaire pour les ménagères de 55 à 60 ans ». De là à pronostiquer qu’Eric Woerth qui ne devrait plus faire de vieux os aux Gouvernement pourrait être reclassé chez TF1, il n’y a qu’un pas !

Cette semaine a vu une condamnation record.

Celle de l’ancien trader Jérôme Kerviel à payer à la Société Générale plus de 5 milliards d’euros. Ce faisant, notre pays, 29 ans après l’abolition, a inventé la condamnation à mort financière…

Mais rassurons nous, tout va bien dans le meilleur des mondes, personne à la Société Générale n’était au courant de rien, n’a rien cautionné des montages de ce trader, la banque est entièrement blanchie et elle à même pu bénéficier d’exonérations fiscales extraordinaires grâce à ces pertes.

Tout cela faisait dire à un Jérôme Kerviel abattu par la l’énormité du jugement : « J’ai vraiment le sentiment qu’on a voulu me faire payer pour tout le monde et qu’il a fallu sauver la Générale et qu’on a tué le soldat Kerviel ».

François-Marie Banier est-il lui aussi une cible ? En tout cas c’est son avis : « Je suis devenu l’homme à abattre » disait-il en souhaitant être jugé « rapidement » dans un volet de l’affaire Bettencourt.

Allez, quittons qulques instants l’hexagone pour aller visiter nos amis intégristes.

Oussama Ben Laden tout d’abord qui,  dans un message qui lui est attribué appelait les musulmans à aider les victimes des inondations au Pakistan : « Le nombre de victimes causé par les changements climatiques est très grand (…), plus important que celui des victimes des guerres ».

Oussama à donc trouvé en la perssonne du climat quelqu’un qui est plus efficace que lui dans le massacre et la désolation de masse et en plus il le reconnait. C’est beau la modestie.

Autre intégriste, le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui s’attaquait à la présence Américaine au Moyen-Orient : « Il vaut mieux que vous quittiez la région vous-mêmes car sinon les peuples de la région vous expulseront en vous donnant un coup de pied dans le derrière ».

Il a juste oublié de préciser si ces coups de pieds aux postérieurs américains s’accomlpagneraient de lapidations pour les femmes GI et de pendaisons pour les internautes de l’armée US !

Est-il distrait !

Enfin, un peu de douceur dans ce monde de brutes avec le sans âge (au sens 1er du terme) styliste de Chanel, Karl Lagerfeld, qui commentait ainsi l’apparition de femmes matures dans les défilés parisiens de prêt-à-porter : « La minette ça suffit, la mode n’est pas réservée aux mineures ».

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One Response to Mots sur maux

  1. Belkine says:

    « Les Bourgeois de l’Elysée » en BD, une comparaison entre la présidence de Mitterrand et celle de Sarkoz ici.

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